Le leadership autoritaire : ou comment manager son équipe de manière challengeante

Le constat est simple, parce qu’un manager à une approche autoritaire, il est perçu comme un mauvais manager par ses équipes. La preuve réside dans la description arbitraire et sans expérience de notre ami Wikipédia, ou encore dans un article du site Destination Leadership.

Vous l’aurez compris, je ne partage pas ces avis. Et les employés ayant affaire à un manager autoritaire, qui n’écoute que lui (et ils sont nombreux), n’ont pas de chance. Voici comment la plupart des gens voient un manager autoritaire :

Leadership autoritaire - ce n'est pas un dictateur

Ma vision du leadership autoritaire

On va commencer par rétablir la vérité sur ce qu’est un véritable leadership autoritaire en une image :

Un bon manager autoritaire

On peut voir un type faisant la circulation, et bien le leadership autoritaire c’est avant tout montrer la direction avec ou sans explications (et ce n’est pas forcément mauvais). Il permet d’avoir une activité qui tourne sans soucis, correctement utilisée il fait des miracles tant au niveau de l’activité qu’au niveau humain.

Et le management, c’est avant tout une histoire d’Homme.

Cette phrase tu dois la comprendre, peu importe tes objectifs, peu importe tes envies, tu ne feras rien sans tes Hommes. Si tu ne fédères pas ton équipe, alors tu n’iras nulle part.

On en reparlera plus bas de la place de l’équipe, en attendant voici pourquoi un vrai leadership autoritaire peut être bénéfique en entreprise.

Il sait fixer des objectifs et les atteindre en motivant son équipe

Lorsque l’équipe frivole, qu’elle commence à sortir du cadre instauré par le manager, le leadership autoritaire permet de remettre dans le cadre l’équipe jusqu’à l’atteinte des objectifs. Prenons un exemple réel sur une semaine phare en e-commerce : la semaine de Noël (du 20 décembre jusqu’au 24 décembre 2021).

J’ai récupéré un entrepôt dans un état inacceptable. Disons clairement les choses : c’était le bordel. Des palettes, des déchets et des colis de partout, dans tous les sens. Le constat que j’ai fait est simple : 3 semaines de retard sur les réceptions, 2 semaines de retard sur les productions, une activité à ranger, et par-dessus tout : des clients à calmer car ils ne recevront JAMAIS leurs commandes de Noël à temps, ainsi qu’une équipe démotivée et leur manager dans un mauvais état (qui stresse jusqu’à se réveiller la nuit).

Le responsable d’exploitation ne savait plus comment s’y prendre. J’ai réalisé un plan d’action avec des objectifs (ambitieux) et surtout : avec des dates butoires. J’ai commencé par écouter l’équipe en place (car oui même un vrai leadership autoritaire écoute son équipe), j’ai bien intégré leurs requêtes et j’étais même 100% d’accord avec eux. Une fois qu’ils avaient fini, j’ai pris la parole en faisant un état des lieux et en mettant leurs requêtes en avant (du moins pour celles que j’accepte). Je leur ai simplement expliqué les objectifs, les deadlines, et le fait que j’ai confiance en eux (il faut savoir qu’il s’agit de mon ancienne équipe avec qui j’ai travaillé durant 1 an).

Pour faire simple le résultat est le suivant : en une semaine nous avons quasiment rattrapé le retard en réception et en production, ainsi que remonter le taux de qualité de nos envois. D’un point de vue client j’ai eu des remerciements ainsi que des félicitations pour le redressement réalisé. J’ai bien évidemment transmis à l’équipe ces remerciements et ces félicitations, car je n’y suis pour rien, c’est eux qui ont fait le job, pas moi. Pour remercier personnellement l’équipe en place, je leur ai demandé s’ils voulaient finir 2 heures plus tôt le vendredi (veille de Noël) pour récupérer de cette dure semaine, j’ai mis en avant le fait que j’aimerais qu’ils récupèrent pour profiter de Noël avec leur famille, et que celà m’importait réellement (bien que nous ayons encore du retard, les objectifs annoncés étaient atteints).

Mon leadership autoritaire dans ce contexte ? D’entrée de jeu je leur ai annoncé les objectifs, et j’étais sur le terrain avec eux. J’ai recadré toute discussion prenant trop de temps, les utilisations de téléphone, et j’ai accompagné les personnes les moins productives pour rehausser la production en leur expliquant comment faire. Je me suis personnellement occupé à ce qu’ils ne manquent de rien et que tous les processus soient respectés. A travers toutes ces actions, je les ai également intéressé à la situation, pour les motiver et qu’ils soient impliqués dans la réussite de l’entreprise. Je me suis également assuré de leur bien-être environnemental professionnel.

Un environnement sain pour l’activité et les équipes

Le leadership autoritaire permet d’assurer un respect strict du règlement ou du moins, des règles instaurées. Nombreux sont les managers qui laissent un peu de dérive. Bon, après tout ça n’a jamais tué personne non ?

Une personne qui fait un écart, c’est contagieux. Et ça empire. Voici un petit schéma que j’ai réalisé (car en tant que manager, tu devrais aimer les schémas non ? 😉 )

leadership-autoritaire-habitudes

Il est très simpliste mais reflète toutes les explications. Ceci est un schéma psychologique que nous avons depuis l’enfance. Et c’est dans ce genre de cas que le leadership autoritaire est primordial. Prenons les points un à un.

1. Entorse

Tous, même toi (si tu veux bien être objectif), l’interdit nous attire, au même titre que les objets que nous ne possédons pas, nous les voulons.

Au delà de l’interdit qui tend à augmenter l’utilisation des téléphones (dans notre exemple), le besoin (pour ne pas dire l’accoutumance) d’entendre les notifications ou de l’utiliser pour rester socialement connecté (d’ailleurs inscris toi au cercle des managers si ce sujet t’intéresse car je prépare un sujet E.N.O.R.M.E) est également un facteur important à prendre en compte.

2. Répétition

Répéter cette entorse (et il ne suffit que de quelques jours) et les employés en prendront l’habitude.

Tu verras sur plusieurs blogs ou soit disant articles scientifiques qu’il faut 21 jours pour changer ou adopter une habitude. Mon avis ? C’est bidon.

Déjà le mythe vient d’un chirurgien qui a constaté qu’en moyenne, 21 jours sont nécessaires aux patients pour s’habituer à leur nouveau visage. Tu vois l’absurdité de transposer ces 21 jours à tous les contextes ? Bien sûr il ne faudra pas 21 jours pour arriver à faire du sport de manière quasi quotidienne, comme il ne faudra que quelques jours pour faire prendre de mauvaises manières à un enfant, ou à un employé pour reprendre notre exemple du téléphone.

3. Habitude

On y est, les entorses quotidiennes, aussi limitées qu’elles soient, elles deviennent une habitude à cause des répétitions. Je te demande encore de rester objectif et de répondre à la question suivante : est-ce que cette entorse que tu accordes aujourd’hui dure plus longtemps qu’au premier jour ?

Je m’explique : si le premier jour tu t’autorisais à fermer les yeux sur quelques secondes, est-ce qu’aujourd’hui ces secondes sont devenues des minutes ?

Si oui, tu as perdu ta légitimité sur ce sujet, alors un conseil : renverse la situation intelligemment (et ne deviens pas un dictateur comme Wikipédia ou Destination Leadership aiment le dire). Le leader autoritaire n’est pas un dictateur, c’est un fédérateur et un meneur.

4. Encrage

Nous voici dans la phase d’ancrage. A ce stade, la dérive reste une habitude mais va très vite devenir un acquis social. C’est durant cette phase que la dernière chance de rectifier le tir sans passer pour un tirant ou un vilain s’opère. Toutes les excuses seront bonnes, le plus simple à ce niveau c’est d’avouer que tu n’as pas été bon, de rappeler le règlement, que cela se fera progressivement mais qu’à terme tu ne voudras plus voir de téléphones sortis.

5. Acquis social

T’es foutu.

Nan je déconne, enfin pas totalement. Un acquis social c’est s’assurer que le syndicat ou représentant de proximité sera là pour t’empêcher de rétablir la situation. Un exemple personnel, j’ai tenté de rétablir ce que le manager avant moi avait autorisé. A savoir : Prendre des pauses entre deux tranches horaires. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais à ce niveau aucun leadership, ni même le leadership autoritaire ne peut résoudre cette affaire. Ce sujet est devenu limite politique avec les faits suivants :

  • Les employés qui s’énervent pour garder l’acquis social
  • Le représentant qui envoie directement des lettres au directeur (jusqu’à des menaces de grève générale)
  • Le représentant qui essaie de prendre le lead sur les managers (car oui, le pouvoir social est plus important que le pouvoir hiérarchique)

Le résultat est que la direction a négocié avec le représentant pour trouver un juste milieu.

Le leadership autoritaire permet un démarrage opérationnel rapide et fiable

Le leadership autoritaire permet un démarrage rapide et fiable sur tous les types d’activités. Avant d’aller plus loin dans l’explication, voici un deuxième visuel sur la communication des informations et leurs rétentions :

hierarchie-informationnelle

La lecture de ce schéma est assez simple. La flèche indique d’où viennent les informations, connaissances et directives lors d’un démarrage.

A chaque niveau, une rétention se fait pour plusieurs raisons :

  • Confidentialité de l’information
  • Utilité de l’information
  • Sensibilité de l’information

Cette liste n’est pas exhaustive bien sûr. Mais quel est le point commun entre ce schéma et le leadership autoritaire ?

Dans ton cas, tu es soit le chef d’équipe ou manager de chefs d’équipe. En tant que manager tu devras donner le minimum d’explications en apportant le maximum de valeur à tes équipes pour qu’elles réalisent leur travail au mieux.

On arrête la théorie des bancs d’école et on va parler d’exemple réel, car après tout nous sommes des Hommes de terrain.

Admettons que dans ta production, tu as une phase packing complexe à gérer.

Qu’est-ce que le packing ?

Le packing c’est un regroupement de produits que l’on emballe dans un carton, avec une prestation supplémentaire ou non. Les prestations supplémentaires peuvent être la confection de nœuds à l’aide de ruban, d’emballer de manière spécifique un article dans du papier de soie, bref, tout ce qui sort du cadre de manutention classique.

Dans notre exemple (réel je le rappelle), nous avons 34 clients avec chacun leurs spécificités. Le plus simple est de donner un cadre général (exemple : faire une liste des clients qui sont similaires ou qui n’ont pas de prestation supplémentaire, et donc un emballage similaire, puis donner des modes opératoires pour les clients avec prestations spécifiques).

La production sera très lente sur la première journée, dès le lendemain une amélioration de la production sera visible. Jusqu’à devenir optimale dans les semaines voire le mois qui suit selon les complexités.

Attention : dans ce cas, une vigilance constante doit être apportée par le chef d’équipe pour assurer la qualité du service.

Toi : Arthur, je ne suis pas sûr de comprendre où est le leadership autoritaire dans ton cas ?

Yes, ça ce n’est que le contexte, maintenant je vais te parler d’une face du management que beaucoup de managers oublient…

La gestion de ton activité. En effet, être manager, avoir un bon leadership est nécessaire. Mais le leadership autoritaire ou paternaliste permettra à tes employés d’avoir une base d’organisation solide, et de la développer en autonomie.

Dans notre exemple, j’ai développé un « self-service » des modes opératoires pour que les opérateurs puissent les consulter dès qu’ils le souhaitent.

Revenons au leadership autoritaire, j’ai fait cela en plusieurs phases :

  1. J’ai pensé à une solution sur la problématique des connaissances des modes opératoires
  2. J’ai exposé la solution aux équipes (ce sont eux qui m’ont remonter la problématique)
  3. Je leur ai cité 3 bénéfices (disponibles H24, mise à jour en temps réel, identification des anomalies contenus dans les modes opératoires en live)
  4. Je leur ai demandé un retour sur cette solution et on l’a validé ensemble
  5. Mise en place, suivi terrain sur l’utilisation correcte de l’organisation et feedback
Le leadership autoritaire était présent de A à Z dans cette démarche. Je m’explique :
  • Ils m’ont remonté les problématiques qu’ils rencontrent car je leur demande de me remonter toutes ces informations
  • J’ai exposé la solution en sachant déjà qu’elle serait acceptée, l’échange était là pour d’autres raisons : générer le sentiment d’appartenir à la solution, d’appartenir au changement et d’être un acteur plutôt qu’un figurant. De leur faire comprendre que je les écoute, qu’ils peuvent compter sur moi et que je prends des mesures pour les aider au mieux, et ainsi de les fédérer.

Le charisme et les directives du leadership autoritaire

La véritable autorité n’est pas donnée parce que tu es chef d’équipe ou responsable. Pour le lancement ou l’intégration dans une entreprise, les titres aident à avoir un repère. Mais la confiance, l’autorité et l’éligibilité : ça se gagne. Je vois les chefs qui doivent mettre en avant leur étiquette de chef pour se faire respecter d’un mauvais œil. Pour moi ce genre d’attitude représente un échec managérial. Le premier conseil que je peux te donner c’est de travailler ton charisme.

L’art de construire le noyau dur son équipe grâce au leadership autoritaire

La prise de décision rapide

Là encore où le leadership autoritaire est particulièrement efficace : c’est sur la capacité de décider rapidement des personnes qui deviendront le noyau dur de son service.

A chaque démarrage d’activité, nous voyons énormément d’opérateurs défilés, et le rôle du leadership autoritaire est de décider rapidement de qui restera plus longtemps, pour d’abord faire une mise à l’épreuve. Cette mise à l’épreuve comprend :

  1. Sa capacité à s’intégrer au contexte social déjà existant – je le place en premier, car pour moi, le social est ultra important
  2. Sa capacité à comprendre son travail et à s’organiser autour de celui-ci – de cette manière, il comprendra comment organiser au mieux son travail pour être plus efficace
  3. Sa capacité à être autonome – former ses collaborateurs à l’autonomie est l’une des choses les plus importante, mais nous ne sommes pas tous capable de le faire

A l’issu de ça, le leadership autoritaire disparaît peu à peu afin d’opter un comportement d’accompagnateur ou de coach, qui permettra aux personnes choisies de devenir peu à peu autonomes.

Outre le fait d’être capable d’évaluer rapidement les personnes, le leadership autoritaire à un avantage que beaucoup de managers actuels n’ont pas, et cet avantage manque cruellement aujourd’hui dans le monde managérial (par exemple, mon N+1 actuel n’a pas cet avantage et cela nous cause énormément de tort).

Savoir cadrer, recadrer et mettre fin à une situation

Déjà, savoir cadrer c’est quoi ? Savoir cadrer c’est poser un cadre dans lequel le collaborateur peut évoluer librement, si le collaborateur se rapproche d’un des bords du cadre il faut lui dire, le sensibiliser et lui expliquer quels problèmes son comportement ou son process va apporter. A partir du moment où il sort du cadre, il est nécessaire de faire ce que l’on appelle un recadrage.

Un recadrage peut passer par différentes formes, que ce soit un recadrage en direct ou un recadrage plus formel, en entretien. Attention : le leadership autoritaire n’est pas le seul style de leadership à intervenir dans un recadrage (mais ce n’est pas le cœur du sujet donc passons).

Savoir mettre fin à une situation, une étape douloureuse pour tout manager qui ne savent pas gérer ces situations. Je te parlais de mon manager qui ne sait ni cadrer, ni recadrer, ni mettre fin à une situation (même une situation conflictuelle, il n’intervient pas).

Comme on est des Hommes de terrain, je vais t’exposer un cas réel !

J’étais en déplacement pour aider au démarrage d’un site. Donc absent de mon site de rattachement. Pendant ce temps les volumes ont augmenté et mon N+1 à recruté des intérimaires à cet effet. Il ne s’est pas présenté à eux et n’a posé aucun cadre.

Que s’est-il passé ? Pause toilette abusive, usage du téléphone portable (appel, sms, musique), et une production de 200 colis / jour avec 4 ETP (Équivalent Temps Plein). Normalement avec 4 ETP, sur des prestations simples nous sommes entre 600 et 800 selon la difficulté de l’opération. Donc dans le meilleur des cas on à une production divisée par 3.

Cela ne s’arrête pas là… Un opérateur du noyau dur doit venir leur expliquer comment monter une palette correctement car le manager ne l’a pas fait. Un des 4 ETP (qui avait déjà insulté des personnes durant son séjour chez nous, sinon ce n’est pas drôle), lui a littéralement sauté dessus.

Et c’est seulement à cet instant que mon manager à mit fin à cette situation. On résume :

  • 2 semaines sans aucun support managérial
  • 2 semaines avec une production divisée par 3
  • Des insultes mais aucun acte managérial pour corriger la situation
  • Une agression physique

C’est le leadership autoritaire qui nous permettrait de résoudre cette situation, et si tu n’es pas d’accord avec ma seule solution : exprime toi en commentaire.

Les désavantages du leadership autoritaire

les risques du leadership autoritaire

On a fait l’apologie du leadership autoritaire, mais je vais te donner 3 types de désavantages qui sont très importants. Car comme on verra plus bas, il faut alterner entre les différents styles de leadership et savoir quand ne pas en utiliser. Car un bon manager ne manage pas toujours.

Ne pas savoir écouter et communiquer

L’autorité, on peut schématiser par faite ce que je dis. Point.

C’est très vulgaire de résumer le leadership autoritaire à cette seule phrase. Cependant je vois des fois des patrons de site, qui sont comme ça. Le feedback est impossible, ils ne savent pas tendre l’oreille pour écouter les retours, les idées, et encore moins les critiques.

La communication est la base de notre développement et l’une des raisons qui fait qu’on a dominé la terre (en bien, en mal, chacun pense comme il veut, mais c’est un fait). Alors avant d’exiger quelque chose, comprends d’abord la situation dans laquelle se trouvent tes collaborateurs. Écoute les, les meilleures idées viennent du terrain, pas des bureaux.

Ne pas comprendre une situation globale

Cela est en lien avec le point du dessus. Comprendre une situation dans sa globalité c’est : avoir étudié le sujet sous tous les angles, avoir un retour des acteurs concernant la situation, et avoir ton propre avis, ta propre opinion sur le sujet.

Ne pas fidéliser son équipe

Le leadership autoritaire seul permet de fidéliser une équipe, si tu es à l’armée. En dehors de l’armée, tu peux oublier ça. Pour fidéliser son équipe il faut savoir alterner entre les différents styles de leadership, d’ailleurs, on parle des styles de leadership mais est-ce qu’au moins tu les connais ? Non, ce n’est pas de la théorie, c’est réel. Voici les différents styles de leadership, cliques sur l’image si tu veux en apprendre plus.

les styles de leadership graphique

Le leadership autoritaire est-il le meilleur ?

Aucun style de leadership n’est meilleur que l’autre. Et ne crois surtout pas ceux qui diabolisent le leadership autoritaire. Ce sont des managers sans expérience réelle.

Le management autoritaire a du bon comme du mauvais, il s’utilise seul ou en alternance avec d’autres styles selon les situations.

Un ancien directeur général m’a enseigné la phrase suivante :

Être dur dans la forme, mais tendre dans le fond

Cela signifie que tu dois être direct, les collaborateurs n’aiment pas que tu tournes autour du pot, ça les stresse même. Sois franc, mais toujours bienveillant.